Communiqué – Décision DNACG

15 février 20200

COMMUNIQUE

La CACCP nous a accordé en juillet 2019 + 0.34% d’encadrement supplémentaire de la masse salariale pour une augmentation de recettes de 10%. Les promesses d’embauche valant contrat de travail ont toutes été signées mi-mai conformément aux pratiques de la profession et des autres clubs professionnels. La CACCP était parfaitement au courant de notre situation à savoir un TRH réaliste à 325 K€ pour un encadrement imposé à 267 K€. Nous avons fait part de notre étonnement sur le mode de calcul et l’absence de règles précises, de barèmes et le fait d’intégrer les loyers des joueuses dans le TRH ce qui n’est pas équitable en comparaison avec des villes où les loyers sont beaucoup moins élevés.  
En nov 2019, la CACCP nous reproche de ne pas avoir respecté les 267 K€ vs les 325 K€ réels et en parfait équilibre avec les ratios recommandés par les cabinets d’audit de renom !
Nous faisons appel en janvier 2020 et la commission valorise notre requête en nous accordant un réajustement à hauteur de la somme préalablement demandée, à savoir 325 K€. Cependant, ils nous sanctionnent malgré tout de 3 points et une amende pour ne pas avoir respecté la décision initiale !  Quelle était notre marge de manœuvre ? Aucune…
Beaucoup de présidents de clubs expriment vivement leur colère et rancœur à l’encontre de ces organismes de contrôle. Pour ma part, je suis inquiet et triste de constater les limites de ce système en parfaite inadéquation avec la réalité économique et les enjeux de 2024. Cette forme d’inquisition n’est elle pas la résultante d’une pression exercée sur ces organismes de contrôle, qui ne font que creuser jour après jour le fossé de l’incertitude et du dégoût des bénévoles qui font vivre les clubs en s’investissant quotidiennement sans compter et sans attendre de retour ? N’est ce pas une façon de pousser les clubs à la faute pour survivre ?  Faut il rappeler que la quasi-totalité des clubs de LAF sont des associations à but non lucratif et non des sociétés devant optimiser des profits ! 
Le sport de haut niveau français et en particulier le volleyball ne peut plus continuer de la sorte. Il faut se mobiliser et faire valoir aux plus hautes instances, la reconnaissance du statut de sportif de haut-niveau avec de réels abattements sur les lourdes charges sociales et patronales, valoriser et reconnaître le mécénat privé à sa juste valeur, renforcer la légitimité de la DNACG avec des process et règles clairement établies préalablement sur la façon d’apprécier la structure de chaque club mais une fois encore en tenant compte d’une réalité économique et des objectifs en phase avec Paris 2024. Et aussi, apporter une aide aux clubs accédants, afin de les accompagner sur ce qui devenu aujourd’hui un lourd fardeau s’alourdissant de jour en jour de sanctions et d’amendes.
Je suis pour le développement de l’excellence, nous sommes des clubs de ligue A mais pas à n’importe quel prix. Le règlement Marketing de la LNV est un véritable code pénal. Chaque formulation se termine par le montant d’une amende !
Le VCMB est un club honnête, porteur de valeurs et à l’équilibre financièrement, personne ne le conteste d’ailleurs. Nous prendrons notre décision sur le souhait ou non de saisir le CNOSF dans les jours à venir. Nous continuerons avec force et conviction à porter comme il se doit l’étendard du sport de haut niveau féminin et à construire l’avenir pour 2024 avec la fierté aussi d’être reconnu comme un club formateur pour les jeunes. Vive le VCMB !

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